[ Huguette ] INAASH

Huguette Caland est la fondatrice de l’association d’accessoires brodés au style oriental faits main [ INAASH ]

Année de création : 1969

Lieu de conception, bureau : Beyrouth, Liban 🇱🇧

Lieu de sourcing matières premières : Beyrouth, Liban 🇱🇧

Lieu de fabrication, production : Beyrouth, Liban 🇱🇧

Présentation de la fondatrice

Huguette Caland naît dans une famille de politiques libanais le 19 janvier 1931. Elle commence ses études à l'Université américaine de Beyrouth âgée d'une trentaine d'années, mais c'est à 16 ans qu'elle est s'initie à la peinture aux côtés de Fernando Manetti. En 1970, elle s'installe à Paris où elle vit et travaille comme artiste pendant 17 ans. Elle est une invitée régulière au studio Feraud et y rencontre de nombreux artistes, dont André Masson, Pierre Schaeffer et Adalberto Mecarelli. En 1979, elle collabore avec le designer Pierre Cardin pour créer une ligne de caftans présentés à l'Espace Cardin. En 1987, Huguette s'installe à Los Angeles en 1987, où elle vit et travaille de 1987 à 2013. Dans son studio de Venice, elle accueille fréquemment des amis et artistes, notamment Billy Al Bengston, Ed Moses, Ken Price et Nancy Rubins. En 2013, elle revient à Beyrouth pour dire au revoir à son mari mourant et y reste jusqu'à la fin de sa vie, en septembre 2019.

Au sujet de la marque

Inaash est une ONG culturelle et sociale libanaise fondée en 1969 par Huguette avec un groupe de femmes libanaises et palestiniennes qui ont compris la nécessité de préserver le riche héritage de la broderie palestinienne tout en apportant un soutien financier aux femmes réfugiées en leur sécurisant leurs autonomies et des opportunités du travail dans les camps à travers le Liban. (Les camps : Ain al Hilweh et Miyeh Miyeh à Saida (sud du Liban) - Mar Elias à Beyrouth - Bourj El Chamali et Rashidiye a Tyr (sud du Liban, Al Jalil Baalbek )

Au cours des 50 dernières années, plus de 2000 femmes Palestiniennes ont bénéficié de leur travail avec Inaash, à la fois en termes monétaires et grâce à un sentiment de continuité communautaire et culturelle. Les générations successives ont transmis leur savoir-faire en broderie de mère en fille. Leur travail avec Inaash et les services auxiliaires qu'elle fournit ont eu un impact positif non seulement sur les femmes mais aussi sur leurs familles. Ensemble, Inaash et ses brodeuses ont établi une réputation d'objets de collection artisanale exquise en démocratisant une marque de mode éthique. Inaash a ses propres designs basés sur ses vastes archives de motifs palestiniens authentiques. Les textiles et matériaux utilisés sont Najaf (connue pour sa texture légère et fine), soie, canvas, coton, fils a brodés (DMC), coton, lin, jeans, etc. L'équipe d'Inaash travaille en collaboration avec des artistes et des designers locaux et internationaux pour compléter sa propre gamme innovante. Les designers qui ont contribué au développement de la gamme Inaash sont Elie Saab, Rabih Keyrouz, Omar Nasser, May Daouk, Nada Debs, Dina Kamal, Nafissa, Mira Hayek, Creative Space Beirut, Ecru Online, et Jason Steel. Le travail exceptionnel d’Inaash a été exposé au Smithsonian Museum, au British Museum, au Centre Pompidou, au Tate Modern à Londres, au Al Sadu Museum du Kuwait et dans des expositions à New York, Los Angeles, Houston, Paris, Londres, Abu Dhabi, Al Manama, Dubai, Doha et Riyadh.

L’impact éco-responsable

Inaash est autant reconnue pour ses actions de soutien auprès des femmes réfugiées palestiniennes et leurs rémunérations équitables que pour la qualité de ses productions artisanales éthiques en incluant le upcycling. Nous utilisons aussi des emballage écologique et durable et L’interdiction du plastique à usage unique. Ces produits artisanaux sont fabriqués a la main par les femmes réfugiées Palestiniennes dans les camps au Liban (éthique et impact social).  Les brodeuses gagnent une salaire équitable en fonction de leurs travail. Emballage non plastique

Les valeurs de la marque :

[ « Je ne comprenais pas alors, confie-t-elle, comment aucune des personnes qui m'entouraient n'avaient eu la curiosité de voir ce qui se passait dans les camps de Sabra et Chatila, surtout après la guerre des Six-Jours. Quand j'ai vu l'état des lieux, j'ai voulu casser le ghetto, donner à ces femmes une indépendance, du travail, et faire revivre leur artisanat. » ]

Voir la collection