8 déchets à ne pas mettre dans les poubelles de tri !

Petit à petit, la société de consommation actuelle évolue vers une consommation plus responsable et nous observons une prise de conscience collective du besoin urgent d’agir pour la préservation de l’environnement. Nous sommes ravi.e.s chez Meanwhile Boutique de faire partie de ce mouvement et d’aider chacun à pouvoir agir pour une planète plus verte, notamment à partir de gestes simples à réaliser au quotidien comme le tri des déchets. 

En France, 88% des Français trient ! Un chiffre en hausse depuis quelques années. Si depuis janvier 2023, 63,4 millions de Français·e·s peuvent trier tous leurs emballages, ce n’est pas le cas de l’intégralité de la population. De plus, les erreurs dans les bennes de tri sont nombreuses et bloquent le système en polluant les déchets destinés aux bacs de recyclage.

Comment savoir ce qu’il ne faut pas recycler ? Bien achalandé, le site de Citeo "Trier c'est donner" permet de savoir quoi jeter dans quel bac par département en cas de doute. Et pour vous faciliter la vie, voici :

La liste (non exhaustive) des déchets qui ne se recyclent pas !

8 exemples de déchets à ne surtout pas jeter dans le bac jaune !

#1 - Les sacs plastiques

Pour beaucoup de Français·e·s, la « poubelle jaune » consiste à utiliser un sac plastique récupéré après les courses. Néfaste pour l’environnement, il est le fléau des centres de tri. Pourquoi ? Certains emballages en plastique ne sont pas adaptés au recyclage. C’est notamment le cas des sacs plastiques. Déposés tels quels dans les bacs de recyclage, ils ont tendance à se bloquer dans les machines, causant des ralentissements et la contamination d’autres déchets. Car oui, certains sacs, emballages ou pellicules en plastique, sont composés de matériaux pouvant contaminer d’autres matières recyclables comme le papier par exemple. En contact avec ces autres déchets, les centres se doivent de jeter l’ensemble des ordures pouvant être infectées. Pas top…

Néanmoins, certains sacs et emballages plastiques peuvent être déposés dans les bacs de tri. Si un produit plastique possède un logo en triangle avec trois flèches, cela signifie qu’il est recyclable. S’il ne le possède pas, il ne se recycle tout simplement pas. Tout comme de nombreux emballages en plastique d’ailleurs : barre de chocolat, filets d’oranges ou mandarines, gants en latex, sacs à biscuits. Vérifiez donc toujours bien que le logo de recyclage est présent sur votre sac !

Autre astuce pour savoir si un sac ou emballage plastique souple est destiné au bac de recyclage : il suffit de l’étirer en poussant au travers avec son pouce. Si le plastique s’étire facilement, cela signifie qu’il se recycle. Dans le cas contraire, il se jette à la poubelle.

Le site Recup Estrie vous explique en détail le recyclage des emballages plastiques.

Les âmes créatives peuvent aussi recycler autrement ces petits déchets plastiques. Au lieu de jeter ces sachets qui encombrent et polluent la planète, faites comme William Armor : créez des œuvres d’art unique. Des petites fleurs, des sacs, des petits paniers… faites parler votre imagination ! 

#2 - Le papier cadeau

Selon le Huffington post, on compte en France à peu près 20 000 tonnes de papier cadeau jetées chaque année à la période de Noël. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, certains emballages cadeaux ne sont pas recyclables. Si vous optez pour du papier cadeau en papier, il se dépose bel et bien dans le bac de tri à condition de ne pas le froisser ni le déchirer. Toutefois, si votre papier cadeau est plastifié, métallisé ou avec des paillettes, il se jette dans les ordures ménagères. Même si un centre de tri accepte de le recycler, ce qui dépend de chaque commune (n’hésitez pas à checker sur votre guide de tri !), cela coûtera bien plus cher qu’un recyclage classique. 

Plutôt que de contribuer à quelconque problèmes de tri, privilégiez le papier kraft ou les emballages zéro déchet comme le Furoshiki. D’ailleurs, on vous parle de cette technique japonaise avec plus de détails dans notre article Noël responsable.

#3 - Le verre cassé

Un verre cassé est vite arrivé, et il est tentant de vouloir jeter ses débris dans le bac à verre. Attention pourtant, bien que ce soit du verre, il n’est pas recyclable de la même façon et doit être jeté avec le reste des ordures ménagères. Les centres de tri sont adaptés à des verres spécifiques présents dans les bouteilles et bocaux, de qualité différente au verre de vaisselle. 

Autre idée : upcyclez-les. Avec un peu d’imagination et une pointe de patience, il est possible de transformer des morceaux de verre cassé en de la décoration ou en de magnifiques œuvres d’art.

#4 - Le coton-tige

On a tous déjà utilisé des cotons-tiges jetables pour nettoyer ses oreilles ou soigner une plaie. Toutefois, ce petit outil bien pratique n’est pas très bon pour la planète. Vrai fléau pour la biodiversité, il pollue les mers, les océans et les plages. À tel point qu’il fait partie des 10 déchets marins les plus retrouvés sur les plages et dans les océans. Le coton-tige en plastique, tout comme les pailles et les couverts jetables, sont interdits à la vente depuis juillet 2021.

Et ce n’est pas pour rien que l’on retrouve ce déchet absolument partout. Le coton-tige en plastique n’est pas recyclable et encore moins biodégradable. S’il vous reste des survivants dans les placards de votre salle de bain et que vous souhaitez tout de même les utiliser, il suffit de les jeter à la poubelle des déchets résiduels une fois usés. 

Aujourd’hui, il existe de nombreuses alternatives écologiques aux cotons-tiges. On y compte le spray auriculaire à l’eau de mer ou le cure oreille japonais. Pour celles et ceux qui souhaitent garder l’aspect ‘à usage’ unique, il existe une déclinaison au coton-tige en plastique : le bâtonnet d’oreille biodégradable. La marque Oceansrespect propose des cure-oreilles en bambou biodégradables réutilisables à vie.  Une fois usés, il suffit de les déposer au compost.   

#5 - Le papier broyé ou découpé

Trop compliqué à traiter, trop petit et coûteux, le papier déchiqueté est souvent à bannir de la benne jaune de recyclage. Bien souvent, les centres de tri débordés préfèreront jeter l’intégralité d’une benne à recycler contaminée par des micro papiers plutôt que de la recycler. Pour le papier broyé ou découpé, le mieux est de le mettre au compost ou dans le bac à ordures ménagères. 

Le site Destructeur de Documents.com partage de nombreuses astuces pour recycler son papier broyé.

Les journaux, magazines, prospectus et autres papiers non-salis se trient ! Déposez-les dans le bac de recyclage dédié au papier, souvent de couleur bleue. Pour être sûr.e de suivre les bonnes consignes, consultez le guide du tri de votre commune ou téléchargez l'application "Guide du tri".

#6 - Le tube de dentifrice

Traditionnellement, la plupart des tubes de dentifrice sont fabriqués à partir de plastique et d'aluminium. Pourquoi ? Leur combinaison garantit une bonne flexibilité et assure une bonne conservation du produit. Cependant, ce mélange de matériaux rend souvent les tubes de dentifrice non recyclables par les programmes de recyclage municipaux. Donc une fois terminés, les tubes de dentifrice se jettent dans la poubelle ordinaire. 

Certaines marques comme Signal par exemple, cherchent tout de même des solutions au problème en proposant certains de leurs packagings en matériaux recyclables ou biodégradables, comme le PEHD, le plastique le plus recyclable au monde.

Toutefois, pour réduire votre impact environnemental, vous pouvez opter pour des alternatives plus durables. La marque Lamazuna propose des dentifrices solides zéro déchet aux emballages éco-responsables. Une fois fini, son petit bâtonnet en bois se composte !

#7 - Les produits hygiéniques

Cela paraît évident, mais les tampons et les serviettes hygiéniques ne sont pas recyclables, même non utilisés ! Selon Conso Globe, ce sont 45 milliards de serviettes hygiéniques qui sont utilisées et jetées chaque année dans le monde. Bien trop souvent, ce type de déchets se retrouve dans les bacs jaunes et pollue l’ensemble du tri réalisé. 

Et non, les tampons et les serviettes ne se jettent pas dans les toilettes. Qu’elles soient usagées ou non, les protections périodiques se jettent à la poubelle des ordures ménagères. Pour éviter le casse-tête du tri sélectif, il existe de plus en plus d’alternatives éco-responsables aux protections menstruelles féminines comme les tampons en coton biodégradables, la cup ou les culottes de règles. 

Chez Meanwhile Boutique, la marque Azar Gang propose des culottes de règles lavables et réutilisables pour les différents flux, conçues à partir de matériaux naturels. Elles sont donc saines pour le corps et la planète !

#8 - L’essuie tout

Une analyse du site ecogestes.fr recense que les textiles sanitaires (papier essuie-tout, lingettes, couches) représentent 34 kg de déchets par habitant et par an. Un chiffre conséquent.

Difficile d’y croire mais l’essuie-tout ne se jette pas dans les bacs de tri. Souvent souillé, humide et déchiré, il est difficile de le recycler. Il est également déconseillé de le jeter dans les toilettes car il ne se dissout pas et peut boucher les canalisations. En revanche, il est compostable uniquement s’il est utilisé pour absorber des matières organiques comme la terre ou la nourriture. Dans les autres cas, l’essuie-tout appartient aux ordures ménagères avec le reste des déchets non recyclables. Seul son morceau en carton est recyclable. 

Pour ne plus hésiter sur sa recyclabilité, des solutions vertes au sopalin existent désormais sur le marché. L'essuie-tout lavable et réutilisable ou l’indémodable chiffon en tissu sont de bonnes alternatives éco-responsables tout aussi efficaces que l’essuie-tout classique.

Découvrez tous les articles en matières recyclées.

Le recyclage, même s'il n'est pas parfait, contribue à remettre les ressources dans un cercle vertueux. Au lieu de laisser les déchets finir leur vie sur les sols et dans les océans, ils peuvent être récupérés pour donner vie à des objets plus durables.

Nos efforts quotidiens contribuent ainsi à moins de pollution tout comme de nombreuses marques l'ont déjà bien compris. 

Sur Meanwhile Boutique, vous avez accès aux produits de ces marques engagées, qui récupèrent, réutilisent, revalorisent les matières et ressources afin de consommer de manière plus responsable. Chaque créateur·ices et marques sont choisi·e·s minutieusement selon les valeurs de la charte de sélection de la boutique. On compte parmi elles l’anti-gaspillage et la préservation des ressources durables. 

Des produits originaux, durables et de qualité pour la vie quotidienne.

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Rédigé de la plume de Caroline Mercier
Pigiste, elle contribue depuis peu à la rédaction d’articles pour Meanwhile Boutique, clamant haut et fort les valeurs d’un mode de vie plus eco-responsable à travers des gestes simples et adaptables pour tous.

Réédité en mars 2023 par Sandra, chargée du contenu éditorial de Meanwhile Boutique.